En 1949, dans le cadre des présidentielles américaines, un grand journal publiait un poème en forme de conversation entre un père et son fils. Je n'ai pu m'empêcher, en hommage à quelque professeur de mes amis, d'en donner ici une libre adaptation... Je n'en reste pas moins à titre personnel très attaché à une certaine vision de notre société...
DIALOGUE SOCIALISTE
« Père, dois-je aller travailler ? »
« Non, mon heureux fils.
Nous vivons maintenant Rue Facile
Sur le fric des pigeons du Médef.
Nous nous en remettons à Marianne
Donc pas la peine de t’agiter
Personne ne doit se soucier de rien –
Nous sommes tous subventionnés. »
« Mais si Marianne nous traite si bien
Et nous nourrit de lait et de miel,
S’il te plaît, Papa, explique-moi, bon sang,
Où elle va trouver l’argent. »
« Ne t’inquiète pas, il n’y a aucun accroc
A ce noble plan –
Elle essore tout simplement les riches
Pour aider Monsieur Tout-le-monde. »
« Mais, Père, ne viendra-t-il pas un temps
Où elle n’aura plus d’argent
Et où il ne restera plus le moindre centime
Pour les jours difficiles ? »
« Ma foi en toi diminue, Fils,
Sale gamin pinailleur ;
Tu réfléchis beaucoup trop, Fils,
Pour être socialiste. »
« Père, dois-je aller travailler ? »
« Non, mon heureux fils.
Nous vivons maintenant Rue Facile
Sur le fric des pigeons du Médef.
Nous nous en remettons à Marianne
Donc pas la peine de t’agiter
Personne ne doit se soucier de rien –
Nous sommes tous subventionnés. »
« Mais si Marianne nous traite si bien
Et nous nourrit de lait et de miel,
S’il te plaît, Papa, explique-moi, bon sang,
Où elle va trouver l’argent. »
« Ne t’inquiète pas, il n’y a aucun accroc
A ce noble plan –
Elle essore tout simplement les riches
Pour aider Monsieur Tout-le-monde. »
« Mais, Père, ne viendra-t-il pas un temps
Où elle n’aura plus d’argent
Et où il ne restera plus le moindre centime
Pour les jours difficiles ? »
« Ma foi en toi diminue, Fils,
Sale gamin pinailleur ;
Tu réfléchis beaucoup trop, Fils,
Pour être socialiste. »
D'après "Ode to the Welfare state" dans la traduction
qu'en livre Thierry
Dugeon sur son blog "Chronique de Garden City".
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Cordialement, Marc Guidoni