1. Le rôle de
l’administration est de …
a m appliquer la loi et gérer les services publics
b m contrôler la loi et gérer les services publics
c m appliquer la loi et contrôler les services
publics
2. L’administration
représente :
a m le pouvoir exécutif
b m le pouvoir législatif
c m le pouvoir
judiciaire
3. L’administration
de l’Etat se répartit ainsi sur le territoire :
a m régions, départements, arrondissements, communes ;
b m régions, départements, communes, arrondissements ;
c m régions, départements, cantons, communes ;
4. Les
collectivités territoriales sont :
a m régions, départements, cantons, communes ;
b m régions, départements, communes, arrondissements ;
c m régions, départements, communes
5. On admet que
le droit administratif tire son existence :
a m d’un code administratif rédigé au Second Empire
b m de la jurisprudence du Conseil constitutionnel et du Tribunal des
conflits
c m de la jurisprudence du Conseil d’État et du Tribunal des conflits
6. La
hiérarchie des normes assure…
a m la suprématie de la constitution sur la loi
b m la supériorité des décrets sur les ordonnances
c m la supériorité de la jurisprudence sur la loi
7. Le principe
de légalité garantit que...
a m l’administration doit agir conformément à la loi
b m l’administration ne peut agir hors l’existence d’une loi
c m l’administration doit toujours agir sans discrimination
8. Le pouvoir
réglementaire :
a m c’est le pouvoir d’assurer le maintien de l’ordre public
b m c’est le pouvoir de régler les litiges entre l’administration et
les usagers
c m le pouvoir de prendre unilatéralement des actes de portée
générale et impersonnelle
9. Le pouvoir
de police permet :
a m d’assurer le maintien de l’ordre public
b m de régler les litiges entre l’administration et les usagers
c m de prendre unilatéralement des actes de portée générale et
impersonnelle
10. L’administration
agit exclusivement au moyen de décisions unilatérales :
a m vrai b m faux
11. Le monopole
de la contrainte légitime autorise l’administration :
a m à prendre des décisions sans le consentement de leurs
destinataires
b m à ériger une activité d’intérêt général en service public
c m à agir sans considération pour les droits et libertés des
citoyens
12. Le privilège
de l’exécution d’office permet à une décision de l’administration de produire
ses effets sans formalités :
a m
vrai b m faux
13. Les actes
administratifs unilatéraux…
a m peuvent être contestés devant un juge
b m ne peuvent pas être contestés devant un juge
c m peuvent être contestés devant la police administrative
14. Pour
identifier le contrat administratif, à défaut de loi le juge utilise 3 critères :
a m organique, matériel, substantiel
b m organique, mécanique, juridique
c m organique, matériel, juridique
15. Un contrat conclu
entre deux personnes publiques est toujours un contrat administratif :
a m vrai b m faux
16. Une
association créée par une personne publique :
a m passe des contrats administratifs lorsqu’elle est contrôlée et
financée par une personne publique ;
b m passe des contrats de droit privé parce qu’elle est une personne
privée ;
c m passe des contrats de droit privé même si elle est contrôlée et
financée par une personne publique.
17. Pour lancer
une délégation de service public :
a m une collectivité doit vouloir prendre en charge une activité
d’intérêt général ;
b m une collectivité doit se désintéresser de la prise en charge d’une
activité d’intérêt général.
18. Une
délégation de service public est …
a m un acte unilatéral confiant une activité d’intérêt général à un
partenaire de l’administration ;
b m un contrat confiant une activité d’intérêt général à un
partenaire de l’administration.
19.
La rémunération du délégataire de
service public doit être…
a m substantiellement liée aux résultats d’exploitation du
service ;
b m substantiellement assurée par la collectivité délégante ;
c m substantiellement assurée par la participation des usagers.
20. Dans le
cadre d’un contrat d’occupation du domaine public :
a m le cocontractant poursuit une mission d’intérêt général ;
b m le cocontractant poursuit son activité sans considérations
d’intérêt général ;
c m le cocontractant poursuit son activité et assure en même temps
une mission d’intérêt général.
21. Les procédures
d’achat organisées par le code des marchés publics :
a m garantissent à l’administration les prix les plus bas ;
b m garantissent aux fournisseurs une sélection loyale de leurs
offres ;
c m garantissent aux usagers un service public de qualité.
22. Le contrat
qui permet à l’administration les moyens de réaliser son activité est :
a m un achat public ; b
m un
marché public ; c m une délégation de service public.
23. Dans un
contrat avec une personne publique, la clause ayant pour objet de conférer à celle-ci
des droits étrangers à ceux qui sont susceptibles d'être librement consentis
par quiconque dans le cadre des lois civiles et commerciales est :
a m une clause illégale, car elle est contraire au principe d’égalité
des parties au contrat ;
b m une clause abusive réprimée par le code de commerce ;
c m une clause exorbitante de droit commun qui détermine justement le
caractère administratif de la convention.
24.
Les principes de fonctionnement des
services publics sont :
a m simplicité, transparence et adaptabilité ;
b m continuité, égalité, adaptabilité ;
c m égalité, adaptabilité, neutralité.
25.
La neutralité des services publics
s’oppose :
a m à ce qu’un usager manifeste ses convictions ;
b m à ce qu’un agent public manifeste ses convictions ?
c m a et b, donc c.
26.
Le fait pour un agent public de
ne pas manifester ses convictions dans le cadre de son activité découle…
a m du principe de neutralité ;
b m du principe de laïcité ;
c m du principe d’adaptabilité.
27. L’intérêt
général…
a m justifie
l’intervention de l’administration dans le cadre des fonctions
régaliennes ;
b m justifie
l’intervention de l’administration au-delà du cadre des fonctions régaliennes.
28. On reconnaît
un service public au fait que…
a m l’intérêt général est le but de sa création ;
b m l’activité concernée est conduite par une personne
publique ;
c m une loi a donné compétence à une personne publique pour le créer.
29.
L’administration peut ériger une
activité en service public …
a m si elle répond à un besoin d’intérêt général ;
b m si elle correspond à une fonction régalienne ;
c m sans condition.
30.
La régie est …
a m un mode de gestion indirecte du service public ;
b m un mode de gestion directe du service public ;
c m un local pour stocker du matériel municipal.
31.
Un service public est considéré
comme un SPIC si…
a m l’activité est de nature privée, que le fonctionnement de la
structure est identique à celui d’une entreprise mais que les prestations sont
gratuites ;
b m l’activité est de nature privée et que le fonctionnement de la
structure est identique à celui d’une entreprise ;
c m l’activité est de nature privée, que les ressources de la
structure proviennent majoritairement des usagers et que son fonctionnement est
identique à celui d’une entreprise
32.
Pour être qualifiée de service
public, une activité doit réunir 2 conditions :
a m être d’intérêt général et être assurée en lien avec une personne
publique ;
b m être d’intérêt général et nécessiter des prérogatives de
puissance publique ;
c m être d’intérêt général et répondre aux besoins de la
collectivité.
33. Un service public
est présumé administratif : a m vrai ; b m faux.
34. En exerçant
un recours en excès de pouvoir on demande :
a m au juge de réexaminer la décision prise par
l’administration ;
b m au juge d’annuler la décision prise par l’administration ;
c m à l’administration d’annuler sa décision.
35. Le délai de
recours de référence contre un acte de l’administration est de :
a m 1 mois ; b
m 2
mois ; c m 6 mois.
36. Le recours
en excès de pouvoir suspend l’exécution de la décision de l’administration :
a m vrai ; b m faux.
37. Pour exercer
un recours en excès de pouvoir il faut :
a m un intérêt donnant qualité pour agir ;
b m un avocat ;
c m payer des impôts.
38. Dans le
cadre d’un recours en excès de pouvoir, le juge contrôle :
a m le fond et la forme de l’acte ;
b m la légalité externe et la légalité interne de l’acte ;
c m l’égalité externe et l’égalité interne de l’action.
39. Le
détournement de pouvoir est un motif d’annulation d’un acte administratif par
le juge : a m vrai b m faux
40. Selon le
Conseil d’Etat, on ne peut pas lancer un nain. Est-ce en raison :
a m de la susceptibilité de Gimli, de Grincheux et de Potiron ? ;
b m d’une question de sécurité publique ?
c m d’une question de dignité de la personne humaine ?
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Cordialement, Marc Guidoni